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Séjour canyon 2024, Majorque, Baléares, Espagne - Assarell
Gérald, Céline, Jean-Mi, Yvan, Floria, Jean-Paul, Mann, Sabine, Julie, Sandra, Cinthia, Benjamin, Dom, Olivier - du 4 au 11 mai
Texte Olivier, photos Céline, Yvan, Julie, Cinthia, Dom, Olivier

Nouveau séjour, nouvelle destination...
Pour ce printemps, nous avons opté pour une ile méditérranéenne, au large des côtes espagnoles. En territoire catalan, l'ile des Baléares, Majorque, devrait remplir pleinement notre cahier des charges. Canyoning, spéléo, plages, soleil, climat...
Une destination simple d'accès, des déplacements minimes une fois sur l'ile.
Ces facilités ne trompent pas, en témoigne l'importance de notre groupe composé de 14 énergumènes!
Certains sont rentrés chez eux en ajoutant quelques journées à leurs voyages, d'autres ont prolongé leurs vacances en quittant l'Alsace plusieurs jours, voire plusieurs semaines en avance, mais tous se sont retrouvés le samedi 4 mai devant l'incroyable maison louée pour l'occasion.

Après près de deux semaines de road trip jusqu'à Gibraltar, Dom et moi-même enbarquons à Valencia pour une nuit sur le ferry à destination de Palma. Arrivant sur l'ile aux environs de 6 heures du matin, nous récupérons Yvan arrivé la veille, qui nous attend devant un immeuble du centre ville. Petit détour devant un café croissants, puis nous décidons de traverser toute l'ile (45 minutes) pour rejoindre Alcudia où devraient se trouver Céline, Gérald, Floria et Jean-mi.
Mais point d'équipe bis à Alcudia, ils préfèrent dormir...
Nous choisissons de partir découvrir un petit canyon aussi aquatique que lointain, dans les hauteurs environnantes, l'Assarell.

Yvan, maître des itinéraires en tous genres, nous oriente rapidement sur le parking de départ, parking à l'échelle de l'ile (1 place), où le camion stationnera pour la journée. Poursuivant à pied avec l'option amont de cette descente, nous contemplons les oliviers centenaires avant de trouver le cour d'eau asséché décrit dans notre topoguide.
Evitant par les berges un ravin broussailleux, nous nous trouvons au sommet de la première verticale équipée sous un soleil de plomb.

L'amont se termine au bas de cette verticale, et il nous faut marcher à nouveau au-dessus des digues cyclopéennes du ruisseau.
Commence alors ce qui ponctuera nos différentes marches, le franchissement des barrières multiples qui caractérisent bien tristement l'Espagne...
Le tumultueux torrent s'encaisse légèrement, le calcaire travaillé se dérobe sous nos pieds en de petites verticales à la base desquels parfois, une flaque nous fait honneur.

Passé une barrière, nous nous trouvons dans une zone assez plate, comme une représentation réelle d'un dessin d'Escher...
Nous évoluons gaiement sur les berges où il est plus simple de marcher, puis retournons dans le lit asséché de dame Assarell...

La végétation a réinvesti les lieux, et nous nous faufilons au travers en baissant la tête (certaines mauvaises langues diront qu'ils ne baisseront pas que la tête), puis trouvons une zone dégagée et plutôt engageante, franchissons une ou deux barrières dans l'idée de quitter le ruisseau pour nous diriger directement vers la route qui se trouve à moins de 200 mètres sur notre droite, mais derrière quelques clôtures, quelques cochons bien gros, quelques vaches qui pourraient bien être des taureaux! Nous nous échappons du dernier enclos en enjambant...
Alors que Dom surveille nos sacs, avec Yvan, nous remontons le long de la petite route pour retrouver le camion à quelques dizaines de minutes en amont.
Nous retrouvons ensuite l'équipe au grand complet qui a pris possession de notre maison de vacances...
Plutôt môche, non?

Fin de la visite... Si vous voulez acheter, voir la fin de notre séjour.